Je restai là, immobile, jusqu’à ce que le soleil eût disparu derrière les arbres. La toile scintillante devint invisible dans l’obscurité, et le papillon cessa de bouger. L’araignée sortit de l’ombre, silencieuse et impitoyable. Elle enveloppa sa proie dans un cocon de soie, puis disparut dans la nuit.
Je m’éloignai lentement, le cœur lourd. J’avais assisté à la beauté et à la cruauté de la nature, à la danse éternelle entre la vie et la mort. Et je savais que cette scène resterait gravée dans ma mémoire, comme un rappel de la fragilité de toute chose.
Fragile.